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Financement des PME : quel rendement et réduction d'impôt attendre ?

Financement des PME : quel rendement et réduction d'impôt attendre ?

Peu connues des particuliers, les solutions pour investir dans les PME sont pourtant nombreuses et à la portée de tous. En plus d’offrir un rendement élevé, ces investissements sont parfois éligibles à des dispositifs défiscalisants.

En raison de leur taille modeste, les PME peuvent prétendre à une croissance plus élevée et permettre à leurs actionnaires de bénéficier de rendements alléchants, de l’ordre de 8 à 25 %, selon les professionnels. L’épargnant profite également d’une fiscalité avantageuse. Comment investir dans ces entreprises ? Détails.

L’investissement en direct dans une entreprise

L’investissement en direct dans les PME représente une opportunité pour défiscaliser. L’IR-PME ou niche fiscale « Madelin » donne la possibilité d’obtenir une réduction d’impôt correspondant à 25 % de l’investissement réalisé, dans la limite de 50.000 euros pour un célibataire et 100.000 euros pour un couple. Ce régime implique de conserver les titres pendant cinq ans, en plus de l’année en cours. Il faut préciser qu’un tel placement n’est pas sans risque. Le choix de l’entreprise retenue a toute son importance. Il est conseillé d’investir au capital de PME dont vous connaissez les dirigeants.

Investir dans une PME par l’intermédiaire de placements collectifs

Si vous n’êtes pas convaincu par l’investissement en direct dans les PME, vous pouvez vous orienter vers certains placements collectifs comme les fonds d’investissement de proximité (FIP) qui permettent de placer son épargne dans des entreprises régionales traditionnelles, ou les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI). Les FIP et FCPI donnent droit à une réduction d’impôt égale à 25 % des versements dans la limite de 12.000 euros pour un célibataire et 24.000 euros pour un couple. Cette réduction d’impôt entre dans le calcul du plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros.

Le crowdfunding, une solution pour les budgets modestes

Le financement participatif permet aux épargnants de participer au financement de jeunes sociétés. Le principe est simple : les utilisateurs se regroupent sur une plateforme en ligne pour financer un projet auquel ils croient dans l’objectif de percevoir des plus-values. Toutefois, les gains ne sont pas systématiques. Lorsque la collecte atteint les objectifs fixés par l’entreprise, les épargnants deviennent actionnaires directement ou via un holding rassemblant l’ensemble des investisseurs de la plateforme. La rémunération de l’investisseur peut prendre plusieurs formes : intérêts mensuels, dividendes annuels, plus-values en cas de cession d’actions. Le point faible du crowdfunding reste la liquidité car l’épargnant n’a pas la garantie de pouvoir céder ses titres au moment souhaité.

Investir dans des sociétés non cotées via l’assurance-vie

Les fonds communs de placement à risque (FCPR) conçus pour investir dans les sociétés non cotées s’adressent à un public plus restreint, notamment aux professionnels et épargnants avertis. Depuis la loi Macron du 6 août 2015, ces fonds se développent au travers de l’assurance-vie permettant aux épargnants de bénéficier d’une imposition allégée après 8 ans. De plus, lorsqu’il est placé dans un compte-titres, le FCPR donne droit à une exonération de la plus-value après 5 ans.

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